Suite à une contraction ou baisse d’un indice ou d’un titre, pour évaluer la force réelle du S&P 500 dans ce cas-ci, il faut évaluer la force du retour du Pullback. Un retour classique équivaut très souvent à la zone de Fibonacci 50%, ce qui correspond exactement au point de retour de l’indice du 27 et 28 août. Alors pour l’instant, une cassure baissière très significative de l’indice a eu lieu il y a huit jours et la vague de hausse qui s’est enclenchée par la suite a généré un Pullback classique.
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Pour une réelle continuité haussière du S&P 500, il faut absolument que l’indice repasse au-dessus de la zone des 1,990 à 2,000 points, ce qui représente également une zone résistance technique et psychologique très importante, se sera un excellent test pour évaluer la force du clan haussier. Par la suite, si l’indice réussit à remonter au-dessus du ratio de Fibonacci 50%, la prochaine épreuve sera la zone des 2,050 à 2,100 points, ce qui représente la zone des moyennes mobiles long terme de 150 et de 200 jours.
Graphique en période semaine
La rupture il y a deux semaines du couloir haussier des quatre dernières années qui a été validé à maintes reprises n’est pas à prendre à la légère. Une cassure baissière très significative a eu lieu, je mentionnais à l’intérieur de l’analyse du 30 août que la chandelle «Weekly» en était une de renversement potentiel de la tendance baissière court terme, une bougie de type marteau qui avait été créé par le rebond haussier de l’indice (Pullback). Ne pas confondre un Pullback avec nécessairement un retour à la normalité, un Pullback est l’équivalent d’un retour d’élastique... vous l’étirer vers le bas et invariablement il va remonter ou il va atteindre son point de rupture et casser... c’est ce qui arrive présentement avec les indices, ils remontent, mais...
Avec la rupture négative que nous avons depuis huit jours, la totalité des indices nord-américains sont tombée en mode marché baissier. Maintenant il ne reste plus qu’à évaluer la force du retour actuel afin de déterminer s’il s’agissait d’une cassure ponctuelle ou d’une cassure plus profonde des marchés boursiers.
Graphique en période mois
L’été passé, plus exactement le 8 août 2014, je mentionnais que le S&P 500 s’acheminait vers la fin d’un cycle de 7 ans ou de 86 mois qui se terminerait possiblement en janvier 2015. Le mois de janvier fût baissier, mais par la suite l’indice a légèrement remonté, il est remonté à vrais dire pour se buter le nez directement sur la zone résistance de Fibonacci 161.8% situé à 2,100 points, cette cible avait été établie au mois d’août 2014.
Observez attentivement le troisième graphique en période mensuelle, vous remarquerez très facilement que la zone des 2,100 points coïncide avec les ouvertures et/ou fermetures des chandelles mensuelles qui ont suivi le mois de janvier 2015. Un canal de fluctuation latéral relativement restreint d’une durée de six mois c’était créer, avec pour résistance le ratio de Fibonacci 161.8% à 2,100 points. Alors, la fin du cycle de 86 mois n’a pas entrainé la chute des marchés tels qu’anticiper, mais à tout de même servi à paramétrer un espace-temps qui nous renseignait sur le plafonnement de l’indice avec son objectif des 2,100 points.
Au mois de février 2010, je mentionnais l’importance du ratio 161.8%, le fameux nombre d’or 1,618 du mathématicien italien Leonardo Fibonacci. En cliquant iCi vous pourrez relire l’analyse et surtout observer le graphique «Monthly» du Dow Jones, observez avec quelle précision chirurgicale ce ratio avait ciblé le sommet du Dow et cela quelques mois avant la crise systémique de 2008/2009.
Il y a présentement des similitudes graphiques entre le Dow Jones d’octobre 2007 avec l’atteinte de la cible de Fibonacci 161.8% à 14,107 points et le S&P 500 actuel qui a rejoint le ratio de Fibonacci 161.8% durant les premiers mois de 2015. Dans le cas du Dow Jones en 2008, ce qui a suivi à été un effondrement des marchés sans précédent depuis des décennies. Il serait tentant de dire que le S&P 500 actuel est potentiellement dans la même «situation graphique» que le Dow de 2008, après une suite haussière pratiquement ininterrompue de l’indice depuis novembre 2012, celui-ci à plafonner sur une zone résistance très significative et depuis deux semaines pour le SP500, l’indice boursier a entamé une série de cassure baissière.
Il pourrait être hasardeux d’établir des similitudes fondamentales entre la cassure systémique de 2007/2009 avec la réalité de 2015. Par contre, en établissant par le biais des graphiques une analyse uniquement technique, il serait inconvenant de ne pas considérer le fait que dans le deux cas, la cible de Fibonacci 161.8% a paramétré à la perfection le sommet des deux indices et cela plusieurs mois avant la rupture de zone support très significative.S&P 500 - Facebook 21 août 2015, cliquez iCi
Dow Jones, objectif 2012, cliquez iCi
Pour consulter les analyses précédentes concernant le S&P 500, cliquez iCi
Claude Bordeleau
L’observateur technique, analyse des marchés boursiers
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